Une bonne nouvelle pour Omar pour lequel nous avions lancé des actions :
Victoire au tribunal pour Omar
Le tribunal Administratif a levé l’obligation de quitter le territoire pour ce jeune Afghan et a demandé au préfet de lui donner un titre de séjour
L’association Itinérance sud manche, soutenue par la section de la ligue des droits de l’Homme d’Avranches a lancé une pétition en Septembre pour demander la levée de l’OQTF contre un jeune
Afghan, âgé de 21 ans , *Omar, arrivé à 15 ans en France, auquel le préfet refusait un titre de séjour,alors qu’il avait des diplômes, 9 fiches de paie dans le bâtiment et un employeur prêt à le faire travailler. Il ordonnait à ce jeune afghan de quitter le territoire pour retourner dans son pays d’origine et ce après l’arrivée des talibans au pouvoir en Afghanistan.
Cette pétition a recueilli 13 000 signatures et nous remercions chaleureusement tous les signataires.
Malgré cela, le préfet a refusé le recours gracieux et l’affaire a été jugée, le 13 Janvier, au Tribunal Administratif de Caen. Le jugement a été rendu le 28 Janvier et communiqué le 10 février à Omar par l’avocat de l’association: le juge décide l’annulation de l’OQTF et enjoint au préfet de la Manche de délivrer un titre de séjour temporaire d’un an à M. N. … et dans l’attente, de lui délivrer immédiatement une autorisation provisoire de séjour l’autorisant à travailler. »
Nous avons soutenu et aidé Omar dans son attente et dans les formalités judiciaires et administratives très éprouvantes pour un jeune étranger ; nous avons cité son affaire dans les médias, auprès du nouveau préfet lors de la mobilisation du 17 Décembre à Saint-Lô et lors d’un RV qu’il a accordé au Collectif le 27 Janvier. Nous avons aidé Omar financièrement (grâce aux dons), parce que depuis l’été, il n’avait plus de ressources; il a également trouvé du réconfort auprès de ses amis afghans, de ses cousins, il a fait du bénévolat auprès de certains de nos adhérents et nous les en remercions. Rien n’est plus difficile, pour les personnes que nous accompagnons, que l’inactivité contrainte alors qu’il y a des besoins mais qu’on leur interdit de travailler. Et quel gâchis! parce que, au bout du compte, la France verse beaucoup d’argent pour accueillir et former ces jeunes… et les met dehors ensuite au moment où ils rendent ce qu’ils ont reçu et où tant d’entreprises ont besoin d’eux. Nous sommes très heureux de partager avec vous ce succès et nous vous appelons à soutenir et renforcer notre association dans ses combats et pour que le droit tel qu’il est reconnu dans la constitution française continue à s’appliquer .
Le bureau et la commission juridique d’ISM.